D’âge en âme
Page 1 sur 1
D’âge en âme
D’âge en âme, à mon grand dam, je deviens femme,
Sur l’échiquier de l’âme, un petit bout de dame.
J'ai l'humeur du fou et le passé cavalier
Quand je m'enferme dans la tour du sablier.
Je me rêvais bohème et fidèle à moi-même,
En Rimbaud révolté accusé de blasphèmes,
Mais l'aiguille a tourné sous sa chape de plomb :
J’ai pris quinze ans d’un coup, j'ai perdu mon aplomb.
Je ne visite plus mes châteaux en Espagne,
Je vais moins loin : dans un mobile-home en Bretagne
Où je mets à l'abri mon coeur tendre et chagrin,
Parapluie à la main, contemplant le crachin !
J'ai gardé l'égo tic de mon style gothique,
Nombriliste à toute heure, et parfois narcissique !
J’ai aussi quelques TOC, névrose et obsession
Des vers compulsifs, de la prose en pulsion.
Ma plume est devenue cette corde pincée,
Auto-pince sans rire, effrontée, insensée
Lyre désaccordée de l’ire et du soupir,
Qui s’étire en grinçant sous les doigts du soupir.
Le souffle court, sur le parcours des grandes dames,
je fuis mon feu follet de peur qu'on ne me blâme.
Quelle est cette raison qui fait grandir d'un bond
Pour empêcher les coeurs de se rêver en rond ?
Sur l’échiquier de l’âme, un petit bout de dame.
J'ai l'humeur du fou et le passé cavalier
Quand je m'enferme dans la tour du sablier.
Je me rêvais bohème et fidèle à moi-même,
En Rimbaud révolté accusé de blasphèmes,
Mais l'aiguille a tourné sous sa chape de plomb :
J’ai pris quinze ans d’un coup, j'ai perdu mon aplomb.
Je ne visite plus mes châteaux en Espagne,
Je vais moins loin : dans un mobile-home en Bretagne
Où je mets à l'abri mon coeur tendre et chagrin,
Parapluie à la main, contemplant le crachin !
J'ai gardé l'égo tic de mon style gothique,
Nombriliste à toute heure, et parfois narcissique !
J’ai aussi quelques TOC, névrose et obsession
Des vers compulsifs, de la prose en pulsion.
Ma plume est devenue cette corde pincée,
Auto-pince sans rire, effrontée, insensée
Lyre désaccordée de l’ire et du soupir,
Qui s’étire en grinçant sous les doigts du soupir.
Le souffle court, sur le parcours des grandes dames,
je fuis mon feu follet de peur qu'on ne me blâme.
Quelle est cette raison qui fait grandir d'un bond
Pour empêcher les coeurs de se rêver en rond ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|