Soleils de pierre

Dans le coeur de nos flammes, des horizons brûlants
Ont traversé le drame arraché aux absents .
Une mèche sincère épargnée par l'oubli
A mutilé la terre aux volcans évanouis.

Dans la force de croire, s'est inscrit le néant,
Quelques écrans barbares ont affiché le sang,
Evaporé sans bruit parce qu'il faisait trop froid
En un oiseau de vie qui s'est tué là-bas.

Voit-on passer les gens dans des soleils de pierre ?
Voit-on courir la pluie qui essuiera les mers ?
Un enfant de velours décousu par la loi,
Des autres inconscients qui s'étaient crus sans foi.

Ecoutez la musique que chacun se crée
Inaudible à jamais sauf si on la connait...
C'est une triste fin que de ne pas savoir ce qu'on veut
Immense désespoir que partir sans aveu...

[M]elanie

Ton poème est une marche funèbre ; on pourrait presque entendre le glas sonner dans le coeur des hommes... Tes "soleils de pierre" , à l'oxymore évocateur, soufflent à la fois le chaud et le froid.