Les feuilles mortes
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Les feuilles mortes
Les feuilles mortes
Les miettes de ma vision m' échappent
Je pressens le hurlement du vent
J'ai le coeur vide et la tête pleine
Et après cela je serai un autre homme
Comme tout le monde avec les mêmes différences
Suivre la route de l'avenir est bien triste
Le Noir et le Bleu sont devenus si laids pour mon esprit
Je me lève et m'assois sur un soleil malheureux
Que je ne courtise plus
Qui soulève ses larmes devant mon passage
Mais je ne le vois pas ...
Les feuilles mortes et l'encre de sève sont devenues sales et abjectes
Les sons de mes musiques résonnantes ne sont plus que des stimulateurs cérébraux
J'ai peu de lettres car j'ai n'ai que peu de temps
Je ne vis que dans le larmoyant matin ce lointain ...
J'attends de l'aide, celui d'un ami courageux
Qui saurait vivre et penser sans rien
En dehors des barreaux, les sirènes des mythes me réclament
Me voilà, dans la rue,
Les voitures filent des tissus de mensonges rouges et blancs
Mes sens sont réels mais je cherche une sortie
Dans le temps bancal qui vire à droite
J'insiste sur l'une de mes deux jambes
Si je trouvais une maison de pierre
Je tournerai peut-être enfin dans la direction de mon regard
Dans le confort d'un épais rêve de nuages
Je m'y allonge
C'est grâce au rire qui est tout proche de chez moi
Je sens en dessous des désirs
La détente d'un corps fatigué du quotidien
Je voudrais plonger dans la peinture de l'horizon
Comme lorsque j'étais enfant
Que je pouvais faire sourire les arcs en ciel
Et explorer les étoiles dans le confort de l'inconscience
Je crois en la lumière
Notre réel est malade et ne peut plus se lever
Il n'y a plus de place pour les petites choses
Je pourrais tourner avec lui autour de l'horizon
Et j'embrasserais ses lèvres sèches
L'enfant grandit et ne peut plus danser sans être vu
Par la poussière de charbon que tous les autres recouvrent de braise,
Comme pour une punition qui fait rougir
Un jour prochain, les cloches sonneront sur les pattes du piano
Et en dehors de la raison nous y verrons le miracle des solitaires
Qui restent avec leur esprit coupé en deux
En roulant sur un dernier espoir :
"Que les rêves se consument avec la nuit
En donnant leurs yeux passés".
Peridromie Amphinome
Les miettes de ma vision m' échappent
Je pressens le hurlement du vent
J'ai le coeur vide et la tête pleine
Et après cela je serai un autre homme
Comme tout le monde avec les mêmes différences
Suivre la route de l'avenir est bien triste
Le Noir et le Bleu sont devenus si laids pour mon esprit
Je me lève et m'assois sur un soleil malheureux
Que je ne courtise plus
Qui soulève ses larmes devant mon passage
Mais je ne le vois pas ...
Les feuilles mortes et l'encre de sève sont devenues sales et abjectes
Les sons de mes musiques résonnantes ne sont plus que des stimulateurs cérébraux
J'ai peu de lettres car j'ai n'ai que peu de temps
Je ne vis que dans le larmoyant matin ce lointain ...
J'attends de l'aide, celui d'un ami courageux
Qui saurait vivre et penser sans rien
En dehors des barreaux, les sirènes des mythes me réclament
Me voilà, dans la rue,
Les voitures filent des tissus de mensonges rouges et blancs
Mes sens sont réels mais je cherche une sortie
Dans le temps bancal qui vire à droite
J'insiste sur l'une de mes deux jambes
Si je trouvais une maison de pierre
Je tournerai peut-être enfin dans la direction de mon regard
Dans le confort d'un épais rêve de nuages
Je m'y allonge
C'est grâce au rire qui est tout proche de chez moi
Je sens en dessous des désirs
La détente d'un corps fatigué du quotidien
Je voudrais plonger dans la peinture de l'horizon
Comme lorsque j'étais enfant
Que je pouvais faire sourire les arcs en ciel
Et explorer les étoiles dans le confort de l'inconscience
Je crois en la lumière
Notre réel est malade et ne peut plus se lever
Il n'y a plus de place pour les petites choses
Je pourrais tourner avec lui autour de l'horizon
Et j'embrasserais ses lèvres sèches
L'enfant grandit et ne peut plus danser sans être vu
Par la poussière de charbon que tous les autres recouvrent de braise,
Comme pour une punition qui fait rougir
Un jour prochain, les cloches sonneront sur les pattes du piano
Et en dehors de la raison nous y verrons le miracle des solitaires
Qui restent avec leur esprit coupé en deux
En roulant sur un dernier espoir :
"Que les rêves se consument avec la nuit
En donnant leurs yeux passés".
Peridromie Amphinome
Peridromie- Messages : 22
Date d'inscription : 04/03/2009
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