Sans issue de ce coeur
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Sans issue de ce coeur
Je me cogne en silence et j’entends que je grince
Comme dents acérées lacérant mes humeurs,
Je me frappe et m’accuse, accablée je m’évince,
Préférant m’oublier qu’avancer à grand peur…
Je sors de mes gonds quand je me cogne à la porte
Que le Temps sous mon nez fait claquer violemment,
Je me frappe enragée, comme un vent je m’emporte
Essoufflée, esseulée, sur le seuil du tourment.
Je m’arrache la peau, la dépose à regret
Sur des poils hérissés, des frissons de jeunesse ;
Je m’arrache un cheveu, il est blanc comme grès,
Je m’éloigne d’un vœu, redoublant de tristesse…
Je voulais m’épanouir hors d’un temps désastreux,
Cueillir sans la couper la rose à la racine,
Respirer de l’éther le parfum capiteux,
Mais je suis cette fleur qu’à grands pas je piétine…
A ronger jusqu'à l’os, je n'ai plus qu'un seul rêve
Et je rogne mes vers dans un songe émacié,
Et je grogne, abattue, m’enfonçant sur le glaive
Que l’espoir effondré fait couler dans l’acier…
Comme dents acérées lacérant mes humeurs,
Je me frappe et m’accuse, accablée je m’évince,
Préférant m’oublier qu’avancer à grand peur…
Je sors de mes gonds quand je me cogne à la porte
Que le Temps sous mon nez fait claquer violemment,
Je me frappe enragée, comme un vent je m’emporte
Essoufflée, esseulée, sur le seuil du tourment.
Je m’arrache la peau, la dépose à regret
Sur des poils hérissés, des frissons de jeunesse ;
Je m’arrache un cheveu, il est blanc comme grès,
Je m’éloigne d’un vœu, redoublant de tristesse…
Je voulais m’épanouir hors d’un temps désastreux,
Cueillir sans la couper la rose à la racine,
Respirer de l’éther le parfum capiteux,
Mais je suis cette fleur qu’à grands pas je piétine…
A ronger jusqu'à l’os, je n'ai plus qu'un seul rêve
Et je rogne mes vers dans un songe émacié,
Et je grogne, abattue, m’enfonçant sur le glaive
Que l’espoir effondré fait couler dans l’acier…
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