L'espoir

Une pluie incessante pleure sur la fenêtre
Comme un volcan naissant, crachant sur notre rive
Et j'ai tellement froid tout au fond de mon être,
Je suis l'incarnation d'une âme à la dérive...

Je suis le Mal, je suis le Bien, je ne sais plus,
Je suis un ange écartelé par la démence,
Ce que je sais du ciel, c'est qu'il m'a trop déçu,
J'y ai nagé, il m'a noyé, c'est mon errance...

Je n'avais que tes beaux yeux pou tout horizon.
Pour seul espoir, ce désespoir de n'être à toi
Que le souvenir de nous dans son oraison.
Etait-ce idiot de ne savoir vivre sans toi ?

Une utopie que de rêver de tes bras tendres ?
Trop fantaisiste, cette envie de tes baisers ?
Sommes-nous si loin dès lors pour nous comprendre ?
Mon oeil s'emplit des larmes que tu m'as données...

Dans mon coeur aride s'étend cette douleur,
Ce coeur qui bat trop loin de sa source de vie
En a tant perdu le sens du temps et des heures
Qu'il espère un saut de l'âme à l'infini...

Il reste encore un peu de joie, un brin d'espoir
Et moi j'y crois, comme on croit en des inconnus,
Il ne peut pas, il ne doit pas, faire toujours noir,
Je ne peux pas, ne veux pas te perdre...

Je t'aime.

[M]elanie

Ton poème bat au rythme des passions. On le lit, on le relit, certains vers font mouche. On s'y retrouve forcément tous un peu, çà et là, entre deux mots, deux signes, deux silences ... Et l'espoir salvateur demeure comme l'Espérance enfouie dans la Boîte de Pandore !