Abd Al Malik
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Abd Al Malik
Je viens d'acheter le 2ème album d'Abd Al Malik intitulé "Dante" (nom d'un poète italien). Dès le titre, nous pressentons que ce slameur a quelques lettres. L'écoute du CD et la lecture attentive des textes confirment cette impression première. Il cite notamment le poète martiniquais Aimé Césaire à qui il rend hommage.
Certains slams m'ont particulièrement touchée : "Circule, petit, circule" et "Noces à Grenelle". Abd Al Malik joue moins sur les mots et les sons que Grand Corps Malade, mais il a une expressivité indéniable lorsqu'il parle qui le rapproche quelque peu de l'une de ses idoles : Jacques Brel.
Voici un extrait de "Noces à Grenelle" :
"On a rompu sans savoir pourquoi. Sans savoir pour moi, je ne sais toujours pas pour toi, mais j'ai fini par comprendre, on comprend quand c'est fini. N'est-ce pas ici pourtant qu'avait élu domicile la vie. Nous étions... J'étais supposé, censé prendre soin de toi. Du toit que tu as été dans cette vie où je n'ai vu que moi. Pourquoi tout n'a-t-il pas encore disparu ? Peut-être pour nous laisser une chance. Peut-être pour nous laisser une dernière chance. De ne pas nous dire nous aurions dû ou nous aurions pu. Lorsqu'il sera trop tard. On a tenu aussi longtemps qu'on a pu toi et moi."
Ce slam surprenant, aux accents lyriques, rythmé par le son des violons et du piano, ne correspond pas à ce que l'on imagine dès les premières lignes. Il ne s'agit pas d'une histoire d'amour qui a fini, enfin pas au sens où on l'entend habituellement... Certains indices sont déjà glissés dans le passage que j'ai recopié. Lisez ce texte, écoutez ce titre, cela vaut vraiment un coup d'oeil et d'oreille !
Certains slams m'ont particulièrement touchée : "Circule, petit, circule" et "Noces à Grenelle". Abd Al Malik joue moins sur les mots et les sons que Grand Corps Malade, mais il a une expressivité indéniable lorsqu'il parle qui le rapproche quelque peu de l'une de ses idoles : Jacques Brel.
Voici un extrait de "Noces à Grenelle" :
"On a rompu sans savoir pourquoi. Sans savoir pour moi, je ne sais toujours pas pour toi, mais j'ai fini par comprendre, on comprend quand c'est fini. N'est-ce pas ici pourtant qu'avait élu domicile la vie. Nous étions... J'étais supposé, censé prendre soin de toi. Du toit que tu as été dans cette vie où je n'ai vu que moi. Pourquoi tout n'a-t-il pas encore disparu ? Peut-être pour nous laisser une chance. Peut-être pour nous laisser une dernière chance. De ne pas nous dire nous aurions dû ou nous aurions pu. Lorsqu'il sera trop tard. On a tenu aussi longtemps qu'on a pu toi et moi."
Ce slam surprenant, aux accents lyriques, rythmé par le son des violons et du piano, ne correspond pas à ce que l'on imagine dès les premières lignes. Il ne s'agit pas d'une histoire d'amour qui a fini, enfin pas au sens où on l'entend habituellement... Certains indices sont déjà glissés dans le passage que j'ai recopié. Lisez ce texte, écoutez ce titre, cela vaut vraiment un coup d'oeil et d'oreille !
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